L’UEAC ADOPTE UN BUDGET DE PLUS DE 85 MILLIARDS POUR SON EXERCICE 2026
Le président du conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC), le ministre de l’économie du plan, de la statistique et de l’intégration, Ludovic Ngatsé a appelé, à l’issue de la 44ème session budgétaire de cette institution sous-régionale, tenue le 31 octobre à Brazzaville, à la mobilisation des recettes pour alimenter le budget qui vient d’être adopté. Ce budget est estimé à plus de 85,9 milliards XFA.
Le ministre Ngatse a indiqué que ce budget était le résultat d’un processus responsable et transparent, exprimant la volonté de la communauté de rationaliser les ressources dans la sous-région. Adopté exactement à 85.923.690. 256 XFA, ce budget est en nette progression de 2,42% à comparer à celui de 2025, permettra également de réaliser des grands projets prioritaires d’intégration.
Ludovic Ngatsé a exhorté les Etats membres à mobiliser les ressources nécessaires pour viabiliser ce budget dans les meilleurs, dans le but de concrétiser les activités prévues par la Commission de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), pour le bonheur des populations.
Soulignant la question de transparence, le Conseil des ministres a recommandé l’accélération de la mise en place des manuels des procédures pour l’ensemble des institutions communautaires. Cette recommandation fait suite à l’adoption du rapport de l’auditeur interne de l’UEAC. Les ministres ont d’ailleurs appelé à mettre rapidement en place un comité d’audit qui sera présidé par le Gabon.
Le conseil des ministres de l’UEAC reste cependant persuadé que seule participation de toutes les parties prenantes permettra la réalisation de toutes résolutions prises à la réunion de Brazzaville. « Je lance un appel pressant à tous les acteurs concernés pour que chacun assume pleinement ses responsabilités dans la mise en œuvre de nos décisions », a insisté le ministre congolais.
Réunis autour du thème « vers la mise en œuvre du budget-programme pour promouvoir la bonne gouvernance communautaire » ont fait écho de cette problématique en recommandant la rigueur, la transparence, et l’efficacité dans la gestion des ressources communautaires.
Au cours de cette session budgétaires d’autres recommandations importantes ont été prises, notamment dans les domaines des hydrocarbures et du bois, appelant à l’application des décisions prises depuis quelques années par la CEMC.
Les participants ont exprimé leur conviction en ce que cette réunion marque une étape cruciale dans la consolidation des acquis communautaires et la modernisation des instruments de gestion financière de la CEMAC.
Princesse GRACIAS, Journaliste stagiaire
